Bonjour,
J'ai en projet de créer ma société.
Au moment de négocier ma rupture conventionnelle, ma direction a refusé.
Il me faut trouver une solution pour partir tout en ayant droit au Pôle emploi.
Philippe
Bonjour Philippe,
Voici 3 solutions, mais toutes pas très agréables à "jouer" et risquées (et aucune que je puisse aujourd'hui vous recommander) :
1- vous entrez en résistance active ou passive, plombez vos résultats, vous opposez à votre direction, etc. jusqu'au moment où l'on vous propose de partir (soit en RC pour accélérer votre départ soit en licenciement, pas forcément pour faute). Risque : très désagréable à vivre si cela n'est pas votre nature, pas éthique du tout et peut prendre du temps - mais résultat certain à terme.
2- abandon de poste : vous serez à terme licencié pour faute (pas d'indemnités). Le risque : que votre entreprise laisse "pourrir" la situation et ne fasse rien. Je lis beaucoup de témoignages en ce sens (
voir fiche pratique à ce sujet). A lire, un autre article intitulé "
abandon de poste, c'est tentant mais risqué".
3- quitter votre job (démission) vers une entreprise amie qui vous signe une promesse d'embauche, vous fait signer un contrat et met fin à votre période d'essai quelques jours après le début de votre contrat. Le risque : cela est évidemment illégal et nécessite d'avoir une entreprise amie "très amie" pour vous proposer cela.
Voici 4 autres solutions plus constructives... et que je vous encourage à suivre !
1- Demander un congé pour création d'entreprise ! L'avantage : vous n'êtes pas rémunéré mais vous conservez votre contrat de travail qui est suspendu le temps de la création (vous avez la garantie de retrouver un poste équivalent (statut et salaire) à votre retour. Si vous avez des sous de côté, cela peut être une solution intéressante (
voir détails de ce dispositif).
2- Vous créez votre activité que vous développez en parallèle de votre travail actuel. De plus en plus de salariés sont dans cette situation. Si ce 2e business est compatible avec des horaires décalés, que vous bénéficiez de journées de RTT à mobiliser pour ce projet, que vous avez des souplesses au niveau de vos horaires (ou une faible amplitude horaire), que vous habitez pas très loin de votre travail actuel, que vous êtes prêt à consacrer certaines soirées et week-end... alors le projet est jouable car juridiquement rien ne vous empêche d'avoir ce 2e job en plus de votre contrat actuel, sauf si bien sûr il s'agit d'une concurrence directe. A titre d'exemple, j'étais jusqu'en décembre 2011 patron d'une agence de comunication éditoriale au sein d'un groupe de presse et je cumulais ce travail avec un travail d'auteur, de coach et de journaliste radio pour Radio France (France Bleu). Les journées étaient longues et toutes mes RTT y passaient mais cela a été passionnant. Et aujourd'hui je cumule 5 métiers différents !
4- Vous accorder plus de temps et attendre un moment plus favorable pour refaire la demande à votre entreprise (
voir fiche pour réussir sa RC). On vous sait aujourd'hui partant. Si un creux d'activité ou une restructuration se profile, vous ferez sans doute partie des personnes à qui l'on pensera pour un départ.
Pendant ce temps d'attente, restez connecté sur votre projet, fréquentez des salons professionnels, rencontrez des entrepreneurs qui se sont lancés, affinez votre étude de marché, trouvez de nouvelles idées !
Vous essayez et vous me dites ?
A bientôt !
Bonjour wv,
Vous êtes dans ce temps dans lequel l'entreprise est normalement tenu de prendre contact avec vous. Comme indiqué dans ma réponse plus haut, le risque est que l'entreprise laisse traîner la situation, volontairement ou involontairement (notamment si ils sont accaparés par le PSE).
Je vous suggère si ce silence dure trop longtemps de prendre contact avec eux afin d'accélérer la procédure (car pendant ce temps là vous n'êtes pas payé).
Gilles
Rédigé par : Gilles Payet | 11 mai 2016 à 15:42
bonjour
apres 18 ans passée en usine ,pour des raisons de santé j'ai preferer arreter et faire abandon de poste ! cela fait 10 jours et pas de nouvelles de l'employeur ....je précise que l'entreprise est en PSE depuis peu mais que la partie "usine" n'est pas touchée pour le moment donc je faisais partie
merci pour vos conseils
à bientot
Rédigé par : wv | 09 mai 2016 à 13:39
Bonjour Laëtitia,
Je vous invite à vous faire accompagner (syndicat, avocat ou juriste) pour faire les choses dans le bon ordre et obtenir gain de cause.
Votre situation mélange en effet une fin de congé parental et un abandon de poste.
L'étape suivante logique de votre situation (et de l'envoi de la mise en demeure) est une convocation à un entretien préalable au licenciement mais comme votre entreprise n'a rien fait elle est dans ce que j'évoque dans mon article, dans une situation où elle gère (peut-être aussi par manque de connaissance du sujet) le pourrissement de la situation (en clair un abandon de votre part sans demande de licenciement).
Je vous rappelle le lien sur lequel beaucoup de choses sont précisées : http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2012/05/26/cercle_47284.htm
Et en résumé : faites-vous accompagner dans vos démarches (n'étant ni juriste ni avocat, je ne pourrai le faire). Une lettre rappelant les obligations de cet employeur et une menace d'aller devant les Prud'hommes devrait logiquement suffire.
Gilles Payet
Rédigé par : Gilles Payet | 03 juin 2014 à 08:27
Bonjour, je me tourne vers vous afin de savoir que faire. Ma situation est la suivante: J'étais salarié dans une entreprise, je suis tombé enceinte et on m'a mis en arrêt jusqu'à mon accouchement. Suite à la naissance de mon enfant j'ai pris un congés parental d'éducation de 6 mois. Je devais reprendre le travail le 1er mars mais vu les rapports entre moi et mon employeur je ne l'ai pas fait,de plus mon employeur ne souhaitais pas ma reprise et ne me donnais ni de planning, ni la date de visite médicale de reprise (qui est obligatoire). Je lui est donc proposer une rupture conventionnelle de mon contrat or elle n'a pas voulu. Elle m'a donc proposer un licenciement pour abandon de poste or à ce jour je n'ai reçu qu'une mise en demeure daté du 12 mars reçu 15 jours après et plus rien j'ai donc écrit un courrier en lui redemandant la rupture conventionnelle mais toujours pas de nouvelles et je suis à ce jour sans aucune ressource. Après une mise en demeure de plus de deux mois il y a t'il prescription? mon employeur a t'il encore droit de me licencier pour faute? Que dois-je faire?
Aidez moi svp.
Merci d'avance
Laëtitia
Rédigé par : Laëtitia | 02 juin 2014 à 16:15
Le mieux est de se déplacer dans une agence de Pole Emploi près de chez vous.
http://www.pole-emploi.fr/annuaire/
Rédigé par : Murielle | 26 avril 2014 à 13:13
Bonjour Julie
Le statut d'étudiant n'est pas compatible avec le bénéfice d'allocations chômage. Pour s'inscrire à Pole Emploi et bénéficier d'une allocation, il faut entre autre être disponible à la recherche d'un emploi ou être stagiaire de la formation professionnelle cad en formation continue après avoir perdu son emploi.
Les formations initiales ne dépendent pas de Pole Emploi. Vous pouvez vous renseigner par téléphone au 3949.
Les étudiants ont pour solution soit travailler, soit percevoir une bourse, soit emprunter à la banque, soit bénéficier de l'aide de leurs parents.
A la fin des études, si la personne cherche un emploi et qu'elle a travaillé pendant ses études elle peut bénéficier d'allocations chômage selon le nombre d'heures travaillées si pas de démission.
Rédigé par : Murielle | 26 avril 2014 à 13:08
Julie,
Tous les licenciements quelle que soit leur nature ouvrent à une indemnisation par Pôle emploi. Voir détails et références officielles : http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/les-fiches-pratiques-du-droit-du,91/chomage,125/l-allocation-d-aide-au-retour-a-l,13601.html#sommaire_2
Gilles Payet
Rédigé par : Gilles Payet | 25 avril 2014 à 17:11
Le hic c'est que je suis etudiante et l'annee scolaire prochaine je ne peux pas travailler donc si je demissionne je ne vais rien toucher... J'ai juste un petit contrat etudiant pour cet été jusqu'a septembre puis plus rien. Sachant que je suis en cdi donc derriere si je demissionne il faut que je retrouve un cdi et cela n'est pas possible... Et puis si je fais abandon de poste, apparement suivant le type de licenciement que mon patron peux faire je suis susceptible de ne rien toucher aussi. Je suis un peu bloquée..
Rédigé par : Julie jourdren | 25 avril 2014 à 16:25
Bonjour Julie,
L'abandon de poste est toujours délicat à manier car l'entreprise peut très bien ne rien faire suite à votre départ (même si elle serait en infraction en faisant cela).
La piste 1 ci-dessus est peut-être plus facilement jouable ?
Quid aussi de trouver un autre travail ?
Gilles Payet
/ Pour info ou rappel, vous ne toucherez d'indemnités ARE que si vous êtes en recherche d'un nouveau poste... C'est la première condition pour bénéficier d'une indemnisation.
Rédigé par : Gilles Payet | 25 avril 2014 à 16:11
Bonjour, je viens vers vous car j'ai une question. Je ne me sens pas bien au sein de l'entreprise dans laquel je suis en CDI Temps partiel depuis 1 an. Je souhaiterai la quitté. J'en ai donc parler avec mon patron qui a refusé de me faire une rupture conventionnelle a mon contrat. Je suis dans l'impasse car je suis etudiante et j'ai besoin de toucher le chomage durant l'annee scolaire qui arrive sinon je peux y dire adieu. Comment puis-je faire ? Si je fais un abandon de poste ( ce que je n'espere pas car ce n'est vraiment pas dans ma nature) est ce que je toucherais tout de meme le chomage ? Sous quelles conditions ?
Merci d'avance,
Julie
Rédigé par : Julie jourdren | 25 avril 2014 à 16:02